Édition septembre 2015
Parmi les articles :
– Compte-rendu de l’AG du 21 juin
– Le coin du véto : la fourbure
– Les ânes tous pareils, tous différents ?
– La maltraitance, encore… !
– L’ADADA présente dans les foires
…
Et aussi :
– Le Refuge
– Témoignages de nos adhérents
– Vie de l’association
– Le coin des enfants
…
ÉDITO :
Quand Étienne, en sa qualité de Directeur de Publication m’a demandé « Que vas-tu dire dans ton édito ? », je lui ai répondu « Bof ! »
Oui, Bof ! Car au fil des années, et surtout maintenant des mois, c’est bof…
Bof car nous avons de moins en moins de bénévoles au Refuge. Une vraie fuite… Une des dernières anglaises nous quitte pour la Normandie.
Le Pays d’Ambert est un berceau traditionnel de bénévoles : plusieurs centaines pour des courses de vélos, mais peu d’intérêt pour les ânes et la protection des animaux. L’âne, être inférieur ? (voir p.7)
Nous avons donc de plus en plus besoin d’aides ponctuelles : pour votre bulletin – vous avez vu que nous n’avons que trois numéros cette année, pour le service maltraitance, pour les manifestations, pour l’étude de dossiers divers, et ce n’est pas limitatif !
Nous avons besoin d’aide matérielle, mais aussi de soutien moral, des militants ADADA, les plus actifs, nous quittent les uns après les autres depuis le décès de Jean-Claude Monier (n° 94).
Après l’Assemblée Générale (compte-rendu p.2), le Conseil d’Administration formera son nouveau bureau le 27 septembre prochain, et fixera les orientations qui vous seront soumises en Juin 2016, sur lesquelles il travaillera jusque là.
En lisant l’article sur le Refuge, vous partagerez nos joies et nos peines, les joies des ânes et leurs misères, grandes ou petites.
Je vous dis seulement, et simplement, que quand un âne arrive blessé, physiquement ou moralement, cabossé par la vie et qu’il retrouve santé et joie de vivre, qu’il vient se frotter à nous, plein de reconnaissance, il a l’air de nous dire: « Merci, je vous donne mon seul bien, tout mon amour ».
Nous l’avons soigné – on pourrait parfois presque dire apprivoisé – nous l’avons fait aussi avec amour et respect. D’ailleurs, pour moi, respect et amour sont deux sentiments intimement liés.
Témoigner l’amour que l’âne – l’animal quel qu’il soit – attend de nous, c’est respecter l’animal.
Sans amour et sans respect, on en arrive vite à la maltraitance.
Amicalement,
Marinette Panabière
Présidente