« Regarde, là bas: une ânesse et son bébé, ils sont trop mignons! » Voilà ce que nous entendons souvent dire par ceux qui admirent Jules et Kumba…
Mais que les admirateurs se détrompent: Kumba et Jules ne sont pas mère et fils, ni même père et fils! Ce sont simplement deux inséparables copains, d’une taille, disons, sensiblement différente.
KUMBA est un géant au longs poils (son père était un honorable Baudet du Poitou). Un sort contraire l’avait conduit sur les pages du Bon Coin, dans la rubrique « animaux à donner » , avant que l’ADADA ne lui ouvre ses portes…
Quant à JULES, pauvre petit ânon né chez un marchand et souffrant de carences multiples, il est arrivé à l’association il y a environ un an.
Les deux animaux se sont rencontrés au refuge et sont devenus inséparables, peut-être en raison du destin commun auquel il avait échappé: la boucherie.
Aujourd’hui, ils profitent de la vie au refuge, le petit JULES toujours dans les jambes du grand KUMBA: les photos parlent d’elles-même, c’est un peu le paradis !
Mais une ombre plane sur ce tableau idyllique …
Nos amis ont tous deux de petits soucis de santé. JULES, malgré les soins et les compléments alimentaires, a des difficultés à garder un poids stable. Et en cette fin d’hiver, il semble particulièrement chétif. Il est donc suivi par une vétérinaire comportementaliste, pour qui son manque d’état pourrait être lié à un stress résiduel.
Quant à KUMBA, il souffre d’une grosseur sur la tête, qui, après consultations, n’a pu être expliquée par les vétérinaires. KUMBA doit subir de nouveaux examens, mais nous attendions des journées plus clémentes pour envisager un déplacement à Clermont, car l’hiver à Ambert fut cette année particulièrement pénible. De surcroit, KUMBA manque de dynamisme et semble un peu triste depuis quelques temps: il est donc suivi par la même vétérinaire comportementaliste que JULES. Gageons que cela les aidera à guérir ensemble !
La chance a sourit à JULES: il a trouvé une marraine!
Emue par le petit JULES, une personne généreuse a décidé de rejoindre le clan des « parrains ADADA », et l’a choisi pour filleul. Les frais de vie de Jules sont donc couverts par les versements mensuels d’un forfait de parrainage, qui met JULES à l’abri du besoin et soulage les finances de l’ADADA. JULES a donc l’assurance de pouvoir rester au refuge.
Espérons qu’une bonne fée de penchera bientôt sur KUMBA …
KUMBA n’est pas inquiet: il sait bien que Marinette ne le séparera pas de son copain JULES.
De toute façon, compte tenu de ses soucis de santé, KUMBA n’est pas adoptable pour le moment.
Mais avoir, comme son ami JULES, un parrain ou une marraine, ce serait vraiment un « plus »!
A l’ADADA nous croyons aux bonnes fées … alors tout peut arriver !