Depuis sa création en 1968 et l’ouverture du refuge en 2003 l’ADADA a toujours été présente auprès des ânes, qu’ils soient de race ou non, notre association s’efforce de leur apporter les soins indispensables pour leur offrir une vie confortable.

La plupart de nos 300 pensionnaires sont arrivés au refuge après avoir subit des maltraitances de toutes sortes, abandonnés dans un pré, sans visite, sans apport de nourriture autre que l’herbe souvent rare dans leur enclos et n’ayant à boire que lorsque la pluie remplie leur bassin ; d’autres auront passé leur existence attaché par une chaine ou une mauvaise corde à un piquet, toujours avec une pitance rare et aucun soin, leurs sabots jamais parés les font souffrir les empêchant même de marcher normalement.

Quelquefois nous recevons des appels au secours pour un ânes dont les propriétaires veulent se débarrasser en le conduisant à la boucherie.

Souvent des femelles arrivent chez nous le ventre bien rond, il faudra alors s’occuper du nouveau né qui ne sera pas toujours en bonne santé sa mère ayant été mal nourrie et parfois aura passé sa vie à mettre bas un ânon chaque année étant oubliée dans un pré avec un mâle entier.

La majorité des ânes que nous récupérons ne sont pas identifiés (puçage obligatoire), pas vaccinés, les mâles non castrés ; autant de frais supplémentaires à ajouter aux soins de maréchalerie et de vétérinaire.