L’ADADA est reconnue d’Utilité Publique par décret du 13 février 2008.
Cette reconnaissance d’utilité publique est un gage de sérieux et de crédibilité pour l’ADADA, l’association étant sous un contrôle administratif contraignant.
En contrepartie, en ce qui concerne la maltraitance asine, elle assure un service public, auprès des DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations), des tribunaux, des mairies, des gendarmeries.
Pour obtenir cette reconnaissance, l’ADADA a, entre-autres, dû se constituer un fond de dotation réglementé. Elle est légalement autorisée à recevoir des donations consenties par actes notariés et des legs testamentaires – et aussi le bénéfice d’assurances-vie – qui au fil des ans devraient lui permettre de pouvoir assurer le salaire d’un personnel, gage de pérennité.
Précisons que les modifications statutaires, la dissolution et la liquidation d’une association reconnue d’utilité publique ne peuvent se faire qu’après approbation du Gouvernement (Ministère de l’Intérieur).
Suite à la publication du décret du 13 février 2008, reconnaissant l’association ADADA d’utilité publique, nous avons reçu de nombreux courriers enthousiastes de nos adhérents et sympathisants.
En voici quelques uns…. Merci à tous!
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Monique et Michel Lamant, Scapin et Toinette :
Ce petit mot très bref et trop tardif pour vous dire BRAVO ! et surtout MERCI !! Je sais combien il a été difficile d’obtenir cette reconnaissance d’Utilité Publique. Qu’elle n’est pas distribuée n’importe comment et à n’importe qui. Quand on pense que même Brigitte Bardot, avec toute son aura, ses connaissances au plus haut niveau, etc. a eu beaucoup de difficulté à l’obtenir pour son association (elle le raconte dans un de ses livres). On imagine le parcours du combattant que vous avez pu traverser ! Et merci, car ce sont nous et nos amis les ânes qui allons désormais pouvoir en profiter à l’aide d’une association encore plus solide et encore plus unie. Pour ma part, je vais pouvoir dormir sur les quatre oreilles de mes deux ânes et sur les deux miennes (ça va faire un bon oreiller !), je sais que s’il m’arrive quoi que ce soit, la tranquillité de mes amis est assurée au maximum .Notre ami et vice-président, Jean-Claude Monier, dans l’Âne Bleu, a su trouver les mots qu’il fallait, bien mieux que moi, pour vous remercier et vous féliciter tous les deux, aussi, j’arrête là mon bavardage, mais je veux que vous sachiez que votre place dans notre cœur est immense !
Docteur Kieffer, Président de l’OABA (Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs) :
Nous vous félicitons pour la reconnaissance d’utilité publique qui récompense vos actions et la qualité des soins que vous apportez aux animaux recueillis. Soyez assurés de notre soutien.
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Patrick Barbosa :
Toutes nos félicitations et un grand merci pour la pugnacité, pour l’obtention de la reconnaissance d’utilité publique au plus grand profit de nos amis les ânes. Que soient aussi remerciés tous les bénévoles qui œuvrent pour eux. Un grand merci encore pour l’Âne Bleu en couleur qui rejoint ainsi la cour des grands. Bien à vous.
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Colette Michaud Rimbault, Montauban :
A-M. et Mme Monier, je me permets de venir avec vous et avec tous et toutes les Amis(es) des Ânes partager votre joie pour cette « enfin » reconnaissance de nos si chers amis. Ce fut sans doute pour vous tous et toutes une longue lutte, mais le but est atteint. Je ne possède pas d’ânes, à mon regret, mais reste auprès d’eux depuis de nombreuses années, car je les adore. Connaissez-vous ce magnifique élan d’amour poétique envers eux de Francis James ? Je me rappelle également cette réflexion d’une des nièces du compositeur Massenet dans leur propriété familiale, les yeux humides d’émotion elle disait « une tête d’âne de 35 kilos sur les genoux c’est lourd, mais que c’est bon et doux, quand ses lourdes paupières se soulèvent, vous regardent et vous embuent d’une tendresse infinie ». Encore bravo pour votre combat et pour cette réussite publique. Cordialement le meilleur pour vous et pour eux.
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Raymond BOISSY, fondateur et premier président de l’ADADA :
Finalement, je suis un vieux Président Fondateur qui finit dans la peau « Reconnue d’Utilité Publique ». C’est formidable !
Mise en garde
Depuis que l’A.D.A.D.A a obtenu la Reconnaissance d’Utilité Publique et d’Intérêt Général, il ne cesse d’apparaître de nouvelles associations faisant référence à l’A.D.A.D.A. et désireuses de sauver des ânes en détresse, comme l’A.D.A.D.A., disent-elles. Même des particuliers cherchent à récupérer des ânes chez eux pour, disent-ils eux aussi, soulager l’A.D.A.D.A.
Nous pensons qu’il faut mettre les choses au clair. Un particulier ou une association peut très bien récupérer un âne, lui offrir une vie meilleure qu’il n’avait, l’aimer. Mais en aucun cas sous le couvert de l’A.D.A.D.A. Sauver un âne est un acte très sérieux. Nous travaillons avec la collaboration des services officiels et il y a un dossier et tout un suivi sur chaque âne qui entre au Refuge. Laisser faire à chacun comme il veut serait une véritable chienlit. Il y a des règles et il faut les respecter, c’est ce qui fait la longévité et le sérieux de notre association.
Tout âne sauvé par A.D.A.D.A. passe par le Refuge et est immatriculé au nom de l’A.D.A.D.A. En ce qui concerne les associations existantes ou à venir, nous croyons en leur sincérité, chacune dans leur domaine, mais aucune jusqu’à ce jour ne s’était battue pour créer un Refuge à vocation nationale pour les ânes. Si nous avons ouvert les portes à des nouvelles vocations, tant mieux. Toutefois, soyons vigilants. Attention de ne pas faire d’amalgame, il y va du respect et de la notoriété de notre association.
Certains disent que nous avons « les moyens ». Les seuls revenus de votre association sont vos cotisations et vos dons. La Reconnaissance d’Utilité Publique ne nous apporte qu’une chose, très importante, pouvoir défendre les cas de maltraitance avec plus de moyens juridiques et recevoir des legs, mais ce n’est qu’une éventualité, et à long terme.
Si vous êtes sollicité pour faire un don en faveur d’ânes en détresse, sur des fêtes de l’âne, par exemple, vérifiez bien à qui vous le faites.
Nous ne prétendons pas avoir le monopole du cœur, mais notre association a démontré, à travers ses 50 ans d’existence, que son seul combat est la défense et le bien-être des ânes, sans rien attendre en retour, si ce n’est leur amour, ce que nous avons déjà !
Ne nous laissons pas détourner de notre route et continuons à défendre nos principes.